La vérité est au fond du verre ϟ Charley & Alcibiade

La vérité est au fond du verre (Charley & Alci')

Alcibiade traînait dans son casino comme la plupart du temps. Ce casino était son antre, son lieu de déboire lorsqu'il n'était pas ailleurs pour s'amuser autre part. Ses parents devaient se retourner dans sa tombe pour avoir acheté ce genre d'endroit au lieu de prospérer dans l'immobilier. Whittemore ne regrettait rien, il n'était pas du genre à regretter, il fonçait la tête baissée dans ses projets, ses envies. Il était imperturbable et surtout il profitait. Alcibiade ne tenait jamais en place comme à l'intérieur de son casino. En effet, le père de famille papillonnait entre ses clients. Il adorait se mettre en avant, montrer fièrement qu'il était le chef de cet établissement. Il en profitait même pour draguer si cela pouvait lui permettre de ne pas passer une nuit de plus seul. Hommes ou femmes peu importe du moment qu'il s'amusait. Alcibiade papillonna vers le bar, il s'installa à côté d'une inconnue qui n'était pas si inconnue que ça, il s'en rendit compte lorsqu'il tourna la tête pour lui adresser la parole :

« Oh ! Mais qui vois-je ?! Charley Edison en personne ! Ça commençait presque à faire longtemps ! » Il sourit fièrement, comme à son habitude, Alcibiade était toujours aussi magistral. Il s'adressa ensuite à son barman : « Ressers donc un verre à madame et quant à moi...hum...je prendrais bien de ton meilleur cocktail ! N'oublie pas aussi les cacahuètes ! » Il garda son sourire aux lèvres et lui demanda aussitôt : « Qu'est-ce qui t'emmène ici cette fois-ci ? Et ne me dit pas ton envie pour les jeux, je ne te croirais pas ! »

EXORDIUM.

La vérité est au fond du verre. // @Alcibiade Whittemore ※※※ Le verre à la main, en repensant à ce qui la poussait à fréquenter ce lieu de débauche. L’alcool probablement d’un, celui-ci pouvait soigner chaque maux douloureux. Elle avait commencé à consommer lorsque le drame s’abattait brusquement. Le meurtre qu’avait commis son amie, parce qu’elle prétendait la protéger. La protéger de quoi ? Il n’y avait aucune personne qui avait tenté de l’assassiner. Ou même aucune menace qui soupçonnerait quoique ce soit, actuellement. Si cela venait à s’ébruiter, tout ce qu’elle eut tellement de mal à construire, se démontera, s’anéantira, comme des dominos qui atteignent leur objectif. L’affaire qu’elle menait, lui permettait une pause, les étudiants la préviendraient. Ils avaient chacun son numéro pour appeler si cela venait à progresser. Elle observa son interlocuteur qui demanda qu’on lui en serve un nouveau. Ce n’était pas ça qui allait entacher sa réputation, elle n’était pas alcoolique. Seulement par moment, elle ne trouvait que le réconfort dans ce breuvage. « Ne joue pas ça avec moi. » dit-elle comme une simple recommandation. Charley n’était pas d’humeur personnellement, entre les engueulades, et le comportement ingrats de certains des étudiants qu’elle protégeait. Par moment cela lui arrivait de songer : Qu’il aille tous au diable!

Les jeux, ce n’était pas son occupation, et l’argent elle en gagnait suffisamment actuellement. Elle ne se réduisait pas à cette occupation, qui était basé uniquement sur de la “ chance ”. En général, la plupart des personnes risquent de perdre énormément. Cela ne la concernait pas, elle défendait que les affaires qu’elle acceptait. Juste envie de boire, sans forcément être cloué sur son fauteuil, pour rechercher un élément qui lui sautera aux yeux, ou une méthode moins traditionnelle. « L’alcool. J’en ai plus besoin maintenant, qu’auparavant. » informa-t-elle, en commençant à entamer sa boisson, observant les alentours de l’endroit. « Les jeux ce n’est pas pour moi. » souligna-t-elle, comme il devait certainement le savoir.

(a) blue moon

La vérité est au fond du verre (Charley & Alci')

Alcibiade était ravi de voir une tête qu'il connaissait en dehors des habitués accros aux jeux et à l'alcool. Charley ne venait pas souvent et lorsqu'elle venait c'était pour trouver du réconfort dans un verre. Whittemore pouvait comprendre, plus d'une fois il mettait ses tracas de côté au travers d'un verre. Il vivait dans un monde remplit de fantaisie, comme Peter Pan ne souhaitant pas faire face à la réalité. C'est ce qu'il faisait constamment avec ses filles. Il n'arrivait pas à jouer ce rôle de patriarche tout comme il n'admettait pas de commencer à supporter les premières rides. Son casino lui permettait de s'évader, de profiter de la vie comme si c'était le dernier instant. Si Alcibiade était de bonne humeur, ce ne semblait pas être le cas de l'avocate qui ne semblait pas apprécier son humour et sa joie de vivre. Le barman apporta les boissons et les cacahuètes comme l'avait demandé le propriétaire. Par générosité, il se permit de donner un pourboire à son employé avant de s'emparer du cocktail et d'en boire quelques gorgées.

« Puis-je au moins savoir ce qui ne va pas ou tu préfères que l'on parle de banalités ? Chose qui je me doute t'agacera encore plus. » Il sourit amusé avant de regarder autour d'eux. Décidément, Edison était le contraste de cette soirée, ses clients semblaient s'amuser comparé à elle. « Sauf si tu souhaites que je te laisse ? » Se risqua-t-il à dire prenant le risque de se prendre un gros oui de sa part. Quoi qu'elle dise, Alcibiade ne comptait pas déposer les armes aussi rapidement. Après tout Charley était en quelque sorte son amie.

EXORDIUM.

La vérité est au fond du verre. // @Alcibiade Whittemore ※※※ Les banalités très peu pour celle-ci. A quoi bon parler de chose ordinaire, sans intérêt ? Sa vie était suffisamment mouvementée, pour même en faire un roman personnel. Cela agaçait, voir même ennuyait par moment hormis quelques exceptions. Charley ne voyait pas d'intérêt en communiquer de leur routine quotidienne. Ce qui n’allait pas, ne se résumait pas à qu’une seule journée malheureusement. Sinon cela serait trop beau pour l’avocate qui supportait le quotidien. Sur le coup, celle-ci pouvait en parler de son énième engueulade avec son ex-compagnon. Il lui en voulait d’avoir rompu, pour retourner auprès d’une femme. Leur coutume de trouver un partenaire de la même couleur, et pas une femme principalement. La tolérance n’était pas encore une chose acquise actuellement. Sa mère peut-être accepterait, en sachant que son temps était compté. Frank, son ex-conjoint n’a pas pu s’empêcher de lui reprocher inlassablement. « C’est inutile. Comme tu l’as très bien dit, ça m’agace! » affirma-t-elle concernant les banalités. Mais avant qu’elle n’eut le temps d’ajouter quoique ce soit. Le verre dans sa main, en écoutant la question suivante du responsable. La laisser, la pousserait à consommer de l’alcool pour soulager sa conscience. Cela en toute tranquillité, même si elle aurait apprécié la compagnie de Gillian. Qui la rassurait, et la protégeait d’elle-même, quand elle risquait de tout compromettre. Comme à son habitude, quand elle n’a aucun moyen de remporter n’importe quelle affaire. Celle-ci sombre en prenant des décisions illégales ou dangereuses.

Et ca malheureusement personne n’a le pouvoir de l’intercepter avec son tempérament. Elle remarque même qu’ils s’entretuent verbalement, que s’encourager. Bonnie en faisait souvent les “ frais ” au départ lorsqu’elle avait accepté. Ils acceptaient de continuer parce que certain approuvait, et voulait lui ressembler. Qu’est-ce qu’il y avait de bon à vouloir ressembler à elle, elle s’interrogeait. Charley but d’un coup sec, avant de résumer la source de son problème. « Il a recommencé.. » déclara-t-elle, en parlant de son ex-conjoint maintenant. Le soucie sera prochainement la réaction de son entourage à sa relation. Pas certaine que chaque membre accepte, comme certain approuvait maintenant. Elle n’a aucune raison de perdre Gillian, à cause du comportement familial. Surtout si ceux-ci veulent son bonheur, ils ne devraient pas venir s’y opposer. « Mon ex-partenaire, Frank. Je ne sais pas pourquoi je me retiens de l’épargner. » souffla-t-elle, même si elle ne parlait pas de condamner son ex-compagnon. Juste de lui cracher dans la figure, tout ce qui manquait dans la relation. Et dans une version franche, pour qu’il abandonne de la poursuivre stupidement.

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