“Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui.” TERRY W.

Naitre dans une famille de républicain est sûrement la première condamnation qu’il eut. Le petit dernier d’une lignée de cinq enfants, cinq gaillards comme prétendait son père. La fierté masculine qui dégoûtait le garçon qu'il était. Avec des filles ça aurait été chouette la vie de famille. Terry a grandis dans une ferme proche de Green Day dans le Wisconsin. Petit garçon il rêvait de la ville, il détestait les tâches à la ferme. Il était mal vu par sa famille étant très studieux à l’école, qui dit que petit dernier c’est le privilégié ? Il a toujours été le vilain petit canard de cette famille. Sa mère était une femme soumise, sans réel caractère. Depuis le plus jeune âge il s’entendait bien avec Liam le plus vieux de ses frères avec qui il est encore en contact maintenant. Pourtant même à l’école, malgré ses notes excellentes, il avait besoin de mener des révolutions lorsqu’il voyait des points à améliorer, il défendait une cause. Comme l'épaisseur du papier toilette.

L’adolescence fut la pire des périodes malgré tout il en garde certains souvenirs heureux. Dès son arrivé dans sa nouvelle école, il a intégré l'équipe du journal scolaire de Brentwood.  Très jeune il c’était découvert une passion pour l’écriture. Il avait besoin de l'exploiter, de défendre ses pensées grâce à la plume. Terry n'avait pas prévu qu'avec les hormones, le développement de la puberté, sa vie allait changer. C'est pourquoi il comprit aisément que les femmes n’étaient pas à son goût. Pourtant Mily sa première petite amie, il a tout fait, il l’a emmené au bal de promo, il lui a offert des fleurs pour la Saint Valentin, il l'a embrassé, emmené au cinéma mais rien. Le capitaine de l’équipe de Baseball était tellement plus beau. L'homme qui marquera sa première agression homophobe après son premier baiser. Un soir dans les vestiaires  il n’y avait plus personne, et ils se sont rapprochés sous la douche, leurs lèvres s’effleurèrent et longuement ils s’embrassèrent. Jusqu’à que Josh et sa bande débarque, bien entendu ce beau capitaine le frappa, préférant passer pour la brut pour ne pas flinguer sa réputation, les autres suivirent et le tabassèrent. Malgré la douleur des coups, il se répétait inlassablement « bande de lâches » il était tellement facile de taper sur un type tout seul. Lorsqu’il rentra le soir à la maison, personne ne s’intéressa à son état à part Liam. Il l’aida à se soigner dans la salle de bains. Une colère sourde, sombre monta en lui. Il se plaça au milieu de leur salon et annonça qu’il était gay. Son père voulu le virer de la maison et étrangement sa mère le protégea, se braquant contre son père. Liam aussi, prétendant qu’il partirait aussi.

D’année en année les tensions montèrent au sein de leur cercle familial. Un PD dans la famille, une honte,son père ne cessait de l'incriminer et au lycée il était insulté, et pourtant il ne lâcha rien. Terry monta un club de soutien LGBT, il exprima sa volonté à ce que cette injustice s’arrête, il fut aidé par Bertrand, drôle de prénom d’ailleurs. Son premier véritable petit ami. Il fut tabassé encore quelques fois mais il ne restait pas impuissant, il tentait aussi de redonner des coups mais étant non violent par nature. Chaque ecchymose, chaque goûte de sang lui rappelait ô combien le monde devait changer, ô combien lui aussi devait changer physiquement.

A 16 ans lorsqu’il obtenu son diplôme de fin d’étude, il fugua avec l’aide de Liam et Bertrand. Il se débrouilla pour se trouver un petit boulot. Un bar New Yorkais l’embaucha d’abord comme serveur et rapidement comme Barman, il aimait animer les soirées. C’est une période de sa vie intense, entre les cours, le boulot, il enchainait quelques aventures sans lendemain. Plus de violence, il pouvait s’affirmer tel qu’il était. Terry s'incrustait à chaque manifestation valant le mérite du combat, pour le droit aux femmes, aux noirs et chaque discrimination. Car pour Terry, il n’existe pas plusieurs combats mais un seul combat, mettre fin à ses idées d’inégalité sur de simples critères préhistoriques.

Son voyage en Indes après ses études transforma sa vie après son Bachelor à Harvard une sorte de pèlerinage pour son héro Gandhi. Il revint à New York, se trouva un poste de pigiste pour le New York Times, il décrocha son premier boulot dans un petit journal de quartier, ensuite travailla pour un Magasine LGBT pour se décrocher ensuite un poste au New York Post. Pour pouvoir affirmer ses idées, il faut infiltrer le monde et non resté terrer dans une forme de communautarisme. Il est membre d’un refuge pour jeune adolescent homosexuel depuis vingt ans, et il apporte aussi son soutien pour un club de féministe.

Chaque année il se place dans les organisateurs de la Gaypride. Depuis trois ans il a sa chronique le Weisman Pretender, dans lequel il dénonce sans vergogne tout fait injuste de la société et ça a l’air de plaire au public.

Il y a quinze ans lors d’une manifestation pour le mariage pour tous il fait la rencontre de Sarah Lightman, ils ont les mêmes idées et rapidement ils deviennent de bons amis. Lors de la rencontre avec son mari, il a le coup de foudre pour cet homme. Depuis maintenant huit ans ils sont ensemble, huit ans de secret, huit ans de mensonge et il déteste ça. Pourtant ses sentiments sont si forts qu’il ne se voit pas sans lui, il lui est fidèle, mais la corde commence à s’user peu à peu…il aimerait vivre son histoire au grand jour.